MUTATIONS
D’après ce sondage, les secteurs qui connaîtront les mutations les plus importantes sont la communication et les nouvelles technologies (81 % des réponses), la santé (63 %), l’énergie (63 %) et les transports (63 %). La production et le stockage d’une énergie devenue renouvelable sont probables pour 65 % dans les prochaines décennies.
En revanche, seule une minorité (38 %) estime que la pénurie d’eau potable sera résolue grâce à la désalinisation de l’eau de mer, que les machines deviendront plus intelligentes que l’homme (29 %), que les voitures seront autonomes et que nous n’aurons donc plus besoin de passer de permis de conduire (27 %), que des implants cérébraux nous permettront de nous connecter directement au réseau (23 %) ou encore que nous vivrons 150 ans et plus grâce aux progrès de la médecine (23 %). On le voit, ils ne sont pas tous des lecteurs de We Demain !
VIE QUOTIDIENNE
Quant au caractère positif ou négatif de ces innovations, les sondés sont partagés. Une majorité pense qu’elles faciliteront la vie quotidienne (81 %), aideront à acquérir de nouveaux savoirs (81 %) et seront génératrices de nouveaux services (75 %). Mais ils sont aussi 66 % à penser que ces innovations creuseront les inégalités sociales, territoriales et générationnelles, et 65% qu’elles se feront au détriment des échanges humains.
FORMATIONS
Globalement, les innovations suscitent des réactions mitigées. Une petite moitié des répondants (47 %) déclare ressentir une volonté d’accompagner ces changements, et 40 % ont confiance en l’avenir. Mais 32 % ont peur d’être déconnectés et 18 % d’être exclus de cette marche vers le progrès. Peut-être est-ce parce qu’ils ne sont pas assez informés des innovations en cours. Ainsi, ils sont 64 % à n’avoir jamais entendu parler du mouvement de l’open data, qui vise à rendre accessibles à tous les données publiques.
À l’échelle nationale, quelles sont les actions prioritaires pour renforcer l’innovation ? D’abord, accompagner les PME (40 %), puis donner plus de moyens à la formation continue (38 %), accorder plus de subventions aux chercheurs (26 %) et faciliter leur travail grâce à des lieux dédiés (coworking, pépinières, etc.) (23 %).
EMPLOIS
Petite note d’espoir pour finir : en ces temps de crise économique, l’innovation peut-elle créer et sauver des emplois? Oui, répond une courte majorité (53 %) des personnes interrogées.
Les résultats complets du sondage Viavoice pour la région Île-de-France
(2) Par souci de clarté, We Demain a regroupé les réponses exprimées par niveaux d’importance (très important, assez important, peu important, pas du tout important) en deux catégories : “oui” (important) et “non” (pas important).