Partager la publication "Stonewall Forever, nouveau lieu de mémoire virtuel LGBT"
Autour de la souris d’ordinateur, une multitude de cristaux colorés virevoltent, symbolisant l’ensemble des individus ayant pris part au soulèvement de 1969. “La vie avant les émeutes”, “Première année de Pride”, “Activisme d’hier et d’aujourd’hui”… Lorsque l’internaute saisit un cristal, il rentre dans l’une des six collections de témoignages proposés au fil de la promenade numérique.
Cette plateforme témoigne d’une tendance : le développement de monuments aux morts et donc d’une mémoire virtuels, censés répondre aux besoins d’une société toujours plus connectée, mobile et globalisée.
Sépultures virtuelles privées
Créée en 2014, la plateforme Elysway propose par exemple la création de pages web personnalisées comportant les informations funèbres et bibliographiques relatives au défunt. À la manière du “like” Facebook, un bouton “je compatis” permet aussi aux personnes endeuillées de partager et de recevoir photographies ou messages de soutien.
D’autres sites, comme Quiétis, reproduisent quant à eux des cimetières graphiquement plus réalistes. Du choix du lieu de sépulture virtuel à celui du bouquet de fleurs numériques, les utilisateurs sont invités à agrémenter la tombe en ligne de symboles empruntés aux enterrements religieux traditionnels.
Lieux de mémoire collectifs
En France, le Mémorial Gen Web, érigé en 2000, rend hommage aux “morts pour la France”, civils ou soldats, français ou étrangers, tous conflits confondus. Mais c’est la Première Guerre mondiale qui est la plus commémorée en ligne. Parmi une multitude de plateformes, on trouve notamment celle créée par la ville d’Albertville (2018) ou le “Monument aux Morts 14-18” de la ville de Paris, toutes deux conçues en 2018 sous forme de bases de données nominatives.
Cofondateur de la marque de vêtements techniques Lagoped, Christophe Cordonnier défend l'adoption de l'Éco-Score dans…
Chaque année, comme un rituel bien huilé, le Black Friday déferle dans nos newsletters, les…
Fondé par une femme, Jay Graber, le réseau social Bluesky compte plus de 20 millions…
À la COP29 de Bakou, les pays en développement attendent des engagements financiers à la…
Pourquoi et comment un groupe français de services numériques décide de mettre la nature au…
Face aux pressions anthropiques croissantes, les écosystèmes côtiers subissent une contamination insidieuse par des éléments…