Partager la publication "Un réseau social pour fédérer les 1,3 million d’associations françaises et leurs donateurs"
“Il existe chez nous, comme outre-Atlantique, une multitude de petites associations qui peinent à se faire connaître parce qu’elles n’ont pas encore pris le virage du numérique”, explique Sarah Assayag-Edery, une étudiante en marketing et communication de 21 ans.
C’est pour y remédier qu’elle a créé HumanGive avec Henri Hardillier, un ingénieur informaticien de 24 ans. Lancée en janvier 2016, cette plateforme se veut un “accélérateur de générosité”. Elle rassemble pour l’heure 150 associations, dont une vingtaine aux États-Unis (qui en en comptent 1,6 million), ainsi que 300 contributeurs.
Un projet web à vocation sociale pour lequel ses deux fondateurs viennent de remporter le prix 2gether des digischool Hype Awards, un concours qui récompense les jeunes entrepreneurs innovants, dont la deuxième édition s’est tenue à Paris fin avril.
Le premier réseau social des personnes engagées
“Aujourd’hui, il existe bien d’autres sites destinés aux associations, mais aucun d’entre eux qui rassemble tout ce dont elles ont besoin et leur communauté. Avec HumanGive, nous créons le premier réseau social des personnes engagées”, raconte Sarah Assayag-Edery.
L’accent a été mis sur l’ergonomie. Sur la plateforme, accessible en français et en anglais, les associations, bénévoles et donateurs disposent tous du même espace, gratuit et personnalisable.
Générosité connectée
“Souvent, les associations rechignent à se lancer sur le net par manque de savoir-faire, mais surtout de moyens – créer son propre site n’est pas donné ! Chez nous, elles n’ont qu’à profiter des outils qu’on leur met à disposition“, précise l’entrepreneuse.
Même principe du côté des contributeurs ou des bénévoles. “Eux aussi ont droit à leur page. Et ils obtiennent des coeurs pour chaque bonne action : ils peuvent par exemple signer une pétition, donner à une association, tout en prenant connaissance d’un événement gratuit organisée par une association près de chez eux.” Ce principe, c’est celui de la “générosité connectée”, auquel les fondateurs de ce réseau social prédisent un bel avenir.
N’étant pas encore salariés de leur plateforme, ils se rémunèrent en partie – tous deux travaillent par ailleurs- grâce à la commission de 8,5 % qu’ils prélèvent sur “les mouvements bancaires externes”. Une commission qu’il souhaitent supprimer d’ici trois ans, quand HumanGive rassemblera, ils l’espèrent, des milliers d’associations.
“Notre but n’est pas de ramener des tonnes de personnes chez nous, mais bien de connecter entre eux le plus d’acteurs possibles !”, souligne cependant Sarah Assayag-Edery.
C’est dans cet objectif que les deux entrepreneurs ont simultanément lancé leur plateforme des deux côtés de l’Atlantique, avec un système de conversion de devises. Les expatriés peuvent ainsi donner à des associations situées loin de leur lieu de vie du moment. En aidant simultanément, par exemple, le club d’aviron de leur ville de résidence et l’association de protection à la petite enfance de leur ville d’origine.
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