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Une start-up invente l’auto-stop illimité pour 2 euros par mois

OuiHop’ est une application de covoiturage urbain qui met en relation conducteurs et passagers allant dans la même direction. Un service sans échange d’argent, que ses créateurs présentent comme une alternative aux transports en commun.

Le 16/10/2015 par WeDemain
OuiHop’ est une application de covoiturage urbain qui met en relation conducteurs et passagers allant dans la même direction. Un service sans échange d'argent, que ses créateurs présentent comme une alternative aux transports en commun.
OuiHop’ est une application de covoiturage urbain qui met en relation conducteurs et passagers allant dans la même direction. Un service sans échange d'argent, que ses créateurs présentent comme une alternative aux transports en commun.

Vous avez raté votre bus, vous voulez éviter les transports en commun aux heures de pointe ou vous trouvez absurde de laisser des places vides dans votre voiture ? Le covoiturage urbain risque de vous intéresser. Après Sharette, qui propose d’embarquer à bord d’un véhicule particulier pour 2,36 euros, une nouvelle start-up lance son service de covoiturage urbain, OuiHop’.

Son principe ? Mettre en relation un conducteur qui accepte de partager son véhicule à titre gracieux avec un piéton qui va dans la même direction. Fondée par Laurent Maghdissian, Jean-Baptiste Boneu et Franck Rougeau, cette entreprise parisienne a lancé, mercredi 14, octobre son application mobile basée sur le principe de l’auto-stop connecté.

Contrairement à Blablacar, OuiHop’ ne cible pas les trajets longue distance et fonctionne en temps réel, ne nécessitant pas d’organisation préalable. Et à la différence de Sharette, service qui permet de faire du covoiturage sur de courtes distances pour le prix d’un ticket de bus, l’application ne prévoit pas d’échange financier entre le conducteur et le passager. 

Un chauffeur en 10 minutes

Après avoir renseigné quelques informations (nom, photo, type de véhicule…), l’automobiliste publie son itinéraire au moment de son départ, comme il le ferait sur un GPS. Côté passager, le piéton peut visualiser tous les trajets des voitures passant à proximité dans les 10 minutes, quelle que soit leurs directions. Ce dernier peut ainsi sélectionner le trajet qui le rapproche le plus de sa destination et demander à être pris en stop, pour tout ou partie du trajet. Une fois prévenu, le conducteur peut accepter ou non de prendre “l’auto-stoppeur” sur son parcours.

Selon un sondage réalisé par Opinion Way pour OuiHop’, la méfiance qu’entretiennent les Français vis-à-vis des autres constitue le premier frein au recours au covoiturage. Face à ce constat, OuiHop’ a intégré un système d’évaluation dans son application : le piéton est invité à noter le conducteur de 0 à 5 à la fin du trajet.

2 euros par mois

Si le piéton n’indemnise pas le chauffeur, il doit tout de même payer un forfait mensuel de 2 euros pour utiliser le service de façon illimitée. Quant à l’automobiliste, plus il roule connecté à l’application, plus il est récompensé par des bons cadeaux.

Lorsque ce dernier partage un itinéraire (même s’il ne prend personne dans son véhicule), il cumule des Hopiz, monnaie virtuelle créée par OuiHop’. Grâce à des partenariats avec BP, Speedy, Groupama, Zenpark, Wonderbox et Amaguiz.com, cette monnaie peut ensuite être convertie en abonnement annuel piéton, pleins d’essence, révisions automobile, coffrets cadeaux ou encore en heures de stationnement gratuites directement sur la plateforme.

Si l’application n’est actuellement disponible qu’en région parisienne, l’objectif de ses créateurs est d’élargir le territoire couvert. Prochaines étapes, Toulouse et de Lyon, et, à plus long terme, l’international.
 

“Le covoiturage urbain constitue un acte citoyen par lequel les Français expriment leur recherche de partage, caractéristique des aspirations des jeunes générations, et une réponse à leurs préoccupations écologiques”, conclut Laurent Maghdissian, cofondateur de OuiHop’. 

Juliette Bise 

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