Partager la publication "25 associations demandent un référendum pour interdire l’élevage intensif"
Un article de loi rarement mobilisé
Pour pouvoir organiser leur référendum, les associations ont donc besoin avant toute chose du soutien d’au moins 185 parlementaires, députés ou sénateurs.
Si l’initiative est appuyée par un nombre de parlementaires suffisant, le ministère de l’Intérieur devra mettre en place une plateforme dédiée au recueil de signatures citoyennes : le soutien d’au moins 4 700 000 électeurs est nécessaire pour que la procédure aboutisse. L’ensemble du corps électoral sera alors amené à se prononcer sur la proposition de loi rédigée par les 25 associations.
Le Référendum d’Initiative Partagée (RIP) avait été invoqué pour la première fois en 2019 : la proposition de loi visait alors à transformer le groupe Aéroports de Paris en service public. Elle avait bénéficié de l’appui d’un nombre suffisant de parlementaire mais avait échoué à franchir l’étape suivante, ne recueillant que 1 116 000 signatures sur les 4,7 millions nécessaires.
Pour le bien-être animal mais aussi l’environnement
“Les incendies qui ont ravagé l’Australie ont montré à quel point les animaux sont exposés aux aléas climatiques qui ont pour cause directe l’action de l’homme, écrivent les associations. De même, la pandémie de Covid-19 a montré que l’humain doit repenser son rapport à l’environnement.”
La proposition de loi suggère ainsi l’interdiction du modèle d’élevage intensif actuel, en prohibant l’élevage “en cage, case, stalle ou box” et en obligeant toutes les exploitations à offrir aux animaux un “accès au plein air adapté à leurs besoins” à compter du 1er janvier 2040. Plusieurs scientifiques font justement état d’un lien entre élevage intensif et épidémies de zoonoses, les maladies infectieuses transmises à l’Homme par un animal et dont le Covid-19 fait partie.
Le texte propose également d’interdire l’industrie de la fourrure et les expériences scientifiques menées sur des animaux lorsqu’il existe une méthode de recherche alternative. Il inclut également l’interdiction de plusieurs pratiques de chasse, dont la chasse à courre, et la pénalisation des spectacles d’animaux sauvages.
Vous souhaitez faire reculer les pires souffrances infligées à 1 milliard d’animaux ?
C’est possible grâce à une initiative citoyenne inédite qui pourrait tout changer : le #ReferendumPourLesAnimaux
Prenez part à l’initiative !
https://t.co/9RN8r7koQp pic.twitter.com/BPWTO2HSx8
— L214 éthique & animaux (@L214) July 2, 2020