Partager la publication "Des “canopées urbaines” pour rafraîchir Toulouse"
Cette start-up qui regroupe une petite équipe d’ingénieurs et d’enseignants-chercheurs planche sur des structures accueillant des plantes grimpantes et créant des couverts végétaux en ville.
Le premier projet-pilote de Canopée urbaine, doit voir jour à Toulouse au printemps 2019, pour une expérimentation de trois ans, avant de s’exporter à Paris.
Lutter contre la pollution et les îlots de chaleur urbains
“L’ombre ainsi apportée et la fraîcheur générée par l’évapotranspiration des plantes permettent de faire baisser la température dans les ilots de chaleur urbains”, poursuit l’ingénieure.
La structure très ajourée laisse circuler l’air, tandis que les plantes piègent le dioxyde de carbone (CO2) grâce au mécanisme de la photosynthèse, et contribuent aussi à lutter contre la pollution atmosphérique.
Des pots de fleurs connectés
Leur emprise au sol est faible : elles sont plantées dans des pots d’un mètre de diamètre. Et leur entretien est facile : les plantes ont une réserve alimentée grâce l’eau pluviale, et un boitier électronique qui assure l’autonomie du système. “Grâce à des capteurs connectés et un algorithme d’irrigation, la box pilote un système de goutte-à-goutte pour l’irrigation.”
L’ensemble – corolle, pot connecté, plantes, substrat et installation – coûte tout de même entre 9 000 et 12 000 euros. Un financement participatif a notamment permis de financer le développement du projet.
Pour évaluer précisément l’efficacité de ces canopées urbaines et leur impact écologique, un jeune thésard de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées ParisTech va suivre l’expérimentation toulousaine.
Puis la start-up déploiera son mobilier urbain végétalisé fin 2019 à Paris. Lauréate de l’appel “Quartiers d’innovation urbaine”, lancé par l’agence d’innovation de la Ville, Urban Canopee recherche actuellement les sites les plus adéquats pour installer ses cinq “corolles” dans la capitale.
Les chercheurs ont négocié un temps minimum d’expérimentation de deux ans, afin que les plantes aient le temps de coloniser, à leur rythme, ces petites canopées.
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