Partager la publication "Gaspillage alimentaire : Too Good To Go veut changer la législation"
Too Good To Go : plus de 2 ans de lutte contre le gaspillage alimentaire
La start-up se définit ainsi comme “l’autorité de lutte contre le gaspillage alimentaire” et s’implique pour engager citoyens, industriels et acteurs politiques dans ce combat. Avec la pétition #ChangeTaDate qui a récolté plus de 60 000 signatures depuis le mois de novembre, “Too Good To Go” demande aux industriels de l’agroalimentaire d’ajouter la mention “mais toujours bon après” sur les packagings de leurs produits. Ainsi, ils espèrent réduire les 20% de gaspillage qu’entraîne les date de péremption.
Notamment grâce à la sensibilisation auprès de consommateurs qui peinent à différencier la date limite de consommation (DLC) et la date de durabilité minimale (DDM). Les produits tels que le fromage ou la viande possèdent une DLC, et ne peuvent être vendus après. À contrario, le riz ou les conserves ont une DDM, qui signifie que, si le produit peut changer d’aspect, il ne sera pas dangereux pour la santé.
Harmonisation des dates, travail sur le packaging, optimisation de la vente…
Résumé en infographie avec les quatre recommandations principales.
Déjà, des géants de l’industrie ont pris les devants : en 2014, Intermarché a mis en place une campagne autour des fruits et légumes moches ; les magasins E. Leclerc distribuent 300 euros de viennoiseries chaque mois à leurs employés au lieu de les jeter ; Franprix teste des étiquettes intelligentes, qui changent de couleur lorsque le produit approche de sa date de péremption ; etc.
Un pas en avant nécessaire, quand on sait que si le gaspillage alimentaire était un pays, ce serait le troisième état le plus pollueur au monde après la Chine et les États-Unis…
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