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La bonne surprise d’un accord pour une “transition hors des énergies fossiles” à la COP28

Quelque 200 pays se sont entendus in extremis pour un accord sur une “transition hors des énergies fossiles” au terme de la Conférence pour le Climat (COP28), à Dubaï. “Nous devons être très fiers de cette réussite historique”, s’est réjouit le sultan al-Jaber, président de cet événement qui s’est tenu du 30 novembre au 13 décembre 2023 aux Émirats Arabes Unis. Un consensus a donc été trouvé autour d’une évolution vers de nouvelles énergies fossiles “dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050.”

Le texte ne stipule pas le terme de “sortie” des énergies fossiles néanmoins. Les pays producteurs de pétrole, comme l’Arabie Saoudite et l’Irak, s’étaient opposés à cette sémantique il y a quelques jours. L’Inde et le Nigéria se sont aussi montrés opposés. Mais il n’en demeure pas moins que 200 pays se sont mis d’accord pour une transition qui s’éloignera du pétrole, du gaz et du charbon dans les années à venir. Cette victoire est notamment à attribuer au plaidoyer de l’Union européenne et des nations les plus vulnérables face au réchauffement climatique. “Tout au long de la nuit et aux petites heures du matin, nous avons travaillé collectivement pour atteindre ce consensus”, a expliqué le sultan al-Jaber ce mercredi 13 décembre au matin.

À lire aussi : Ce qu’il faut retenir de cette COP28 axée sur les énergies fossiles

Que contient ce nouvel accord signé à la COP28 ?

Le texte, non contraignant, appelle les pays signataires à accélérer leur transition énergétique vers des solutions moins polluantes et renouvelables au cours de cette décennie. Il fixe également la neutralité carbone à 2050 pour les systèmes énergétiques et invite les États à mettre en place des stratégies afin de tripler le poids des énergies renouvelables, comme l’éolien et le solaire, d’ici 2030. Enfin, le texte évoque aussi la question des émissions de méthane, qu’il faudrait réduire drastiquement pour limiter les gaz à effet de serre.

Mais il n’est pas question des financements dans ce texte. Quel financement pour le déploiement des énergies alternatives aux combustibles fossiles ? Quel financement pour l’adaptation ? Certes, ce texte est presque inespéré en cette fin de COP28, toutefois, ne pas mentionner clairement la “sortie” des énergies fossiles reste une déception. C’est un petit pas mais cela va néanmoins dans la bonne direction.

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