Partager la publication "Un monde nouveau : WE DEMAIN sur les ondes de France Inter cet été"
Cet été, retrouvez les journalistes de WE DEMAIN, Armelle Oger et Emmanuelle Vibert, en alternance chaque mercredi sur France Inter. Elles participent à l’émission Un monde nouveau, présentée du lundi au vendredi, de 18 à 19 heures, par Mathilde Serrel (juillet) et Sonia Chironi (août).
Ce magazine culturel estival fait résonner toute l’actualité artistique et emmène les auditeurs vers de nouveaux horizons. Il décrypte le monde d’aujourd’hui et le monde de demain. Musiciens, acteurs, metteurs en scène, plasticiens, inventeurs, chercheurs…. y scrutent et décortiquent les changements que nous vivons. Ils radiographient les signaux d’une époque en mutation et scrutent les événements de l’été.
Cette semaine, Emmanuelle Vibert a abordé le cas de Shein, la marque chinoise qui a inventé l’ultra fast fashion. “Shein met sur le marché 8 000 nouveautés par jour soit environ 80 fois plus que Zara, ça donne le vertige, non ? La marque produit des mini séries pour les tester et lance à plein les modèles qui se vendent le mieux. Et elle expédie partout dans le monde”, souligne la journaliste de WE DEMAIN. Des produits fabriqués à la va-vite et vendus à des prix imbattables. Top à 3€, robes à 12€… Depuis le confinement, la popularité de Shein a explosé.
Mais tout cela cache des méthodes de production pas du tout en adéquation avec les limites planétaires… ni le respect des droits humains. “On reproche à Shein de recourir à l’escalavage des Ouïghours, d’imposer des conditions de travail indignes à ses sous-traitants. Il y a aussi des matières premières majoritairement issues du pétrole et qui contiennent parfois des produits toxiques. Pollution et émissions de CO2 à toutes les étapes…” Une pétition réclame l’interdiction de la marque en France. Elle a déjà réuni plus de 250 000 signatures.
Écouter l’intervention d’Emmanuelle Vibert (à partir de 18’40”)
Alors que la rentrée approche et que le coût de la vie pour les étudiants n’a jamais été aussi élevé, l’option de la colocation ou du coliving est de plus en plus tentante. Notre journaliste Armelle Oger aborde aujourd’hui cette question dans l’émission Un monde nouveau sur France Inter. “En plein boom, pour raison économique mais pas que, ce mode de vie se conjugue de plus en plus en version mixité : intergénérationnelle, culturelle, solidaire”, explique-t-elle.
Le coliving solidaire, c’est un début de réponse à de sacrés enjeux de société, précise Armelle Oger. Cette “nouvelle façon de vivre ensemble” est aussi une manière de lutter contre l’anonymat et la solitude. Cette iniative se développe dans les grandes villes mais aussi dans le monde rural, dans des zones où l’isolement peut être redoutable. “Habitat partagé, temps partagé… ou comment mieux vivre ensemble dans un nouveau monde.”
Écouter l’intervention d’Armelle Oger (à partir de 22’17”)
À lire aussi : Demain, la maison sera… (WE DEMAIN #31, lien abonné)
Cette semaine, Emmauelle Vibert évoque une nouvelle tendance déco, “Le style anthropocène”. Il s’agit d’un concept signé de l’architecte suisse Philippe Rahm qui explore depuis quelques années le lien entre climat et allure de nos habitats. Il explique dans un manifeste que la “décoration” de nos maisons (tapis, tentures, boiseries, rideaux…) ne sont pas, à l’origine pour faire joli mais pour isoler les pièces du froid extérieur. De même, les sols en marbre dans les régions chaudes. Tout a changé au début du XXe siècle, avec l’utilisation croissante des énergies fossiles. Ces ornements sont alors devenus purement décoratifs. Pour des vies plus sobres, Philippe Rahm suggère d’adopter à nouveau cette décoration climatique. Et de rappeler que le secteur du bâtiment est responsable de 39 % des émissions de CO2 mondiales.
Écouter l’intervention d’Emmanuelle Vibert (à partir de 20’58”)
Lors de cette émission, Armelle Oger est intervenue dans l’émission Un monde nouveau sur France Inter pour parler d’itinérance dans les régions. Après la camionnette du boulanger ou de l’épicier qui sillonnait les routes de bourg en bourg, voilà que l’idée du camion itinérant est reprise pour faire revivre des métiers oubliés (rémouleurs, écrivain public…) ou en revisitent d’autres : épicerie bio et solidaire, coiffeuse, réparateur de smartphones, ateliers de formation informatique, couturière pro de la seconde main, etc.
“Expositions, cinéma en plein air, concerts et spectacles en plein air prennent aussi la route. Quelle que soit l’activité, la demande est très forte”, indique Armelle Oger. Et de souligner que l’accès aux services publics passe aussi souvent par l’itinérance. Sans oublier l’accès aux soins médicaux. Suivi de grossesses ou encore mammographies peuvent se faire quasiment à domicile grâce aux camionnettes de santé itinérantes dans plusieurs départements français. “Le retour du médecin près de chez soi, c’est l’idée des unités mobiles de santé. Des camions hyper équipés qui circulent un peu partout dans nos terroirs. Tout cela participe au vivre ensemble et à recréer .”
Écouter l’intervention d’Armelle Oger (à partir de 21’39”)
À un an pile du début de l’événement, Emmanuelle Vibert a choisi d’aborder la question des Jeux olympiques qui se tiendront à Paris. Attendue comme une grande fête du sport, le sujet fait en revanche grincer des dents sur le plan écologique.
En effet, plusieurs collectifs d’habitants se mobilisent en Seine-Saint-Denis pour préserver leur territoire et promouvoir une écologie populaire, face aux aménagements prévus pour l”évènement l’organisation des J.O. La transformation urbaine, promise à chaque olympiade, participera-t-elle vraiment à la transition écologique ? Le projet de solarium pour une piscine d’entraînement à Aubervilliers, qui devait remplacer des jardins citoyens presque centenaires, a ainsi fini par être abandonné après une longue bataille juridique.
Écouter l’intervention d’Emmanuelle Vibert (à partir de 16’55”)
À lire aussi : Comment Grenoble a mis 27 ans à éponger la note des J.O. de 1968 (WE DEMAIN #5, lien abonné)
Pour ce tout premier rendez-vous de l’été, la journaliste de WE DEMAIN, Armelle Oger, spécialiste des sujets sociétaux, est intervenue au micro de Mathilde Serrel pour aborder un des films événements de l’été 2023 : Barbie. Armelle Oger s’est posée une question existentielle : et Ken dans tout ça ?!
Depuis toujours, Ken (Ryan Gosling) est réduit au rôle de faire-valoir de Barbie (Margot Robbie), rappelle la journaliste. Le personnage n’a jamais eu d’existence propre alors le film de Greta Gerwig, sorti en salle ce 19 juillet, en profite pour mettre en lumière le questionnement de l’homme post-moderne. Homo assumé ou masculiniste en puissance, le Ken de ce Barbie cherche.à s’émanciper. Mais quelle voie choisira-t-il ? Un film dédié à Ken – et à lui seul – sortira en salle dans quelques mois…
Écouter l’intervention d’Armelle Oger (à partir de 20’56”)
À lire aussi : “Je suis un homme déconstruit, et alors ?” (WE DEMAIN #39, lien abonné)
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