Partager la publication "À bord du N.-D. de Rumengol, cargo sans carbone"
Retour à la cale ventrue du voilier bleu et noir. Les cartons, les boîtes de conserve, les sacs de sel, les filets de patates sont entassés, arrimés et Guillaume Legrand
se réjouit, liste en main, d’avoir chargé
en fonction du déchargement. Quelques cartons de tablettes de chocolat ont subi une avarie d’eau sans dommage pour la confiserie et Guillaume les offre au client avant de filer au port du Kernével où un autre voilier, l’Arawak, vient d’arriver avec du vin de Bordeaux destiné à la société TOWT (TransOceanic Wind Transport).
Avec plus de 90 % du volume des marchandises échangées, le transport maritime, clef de l’économie mondialisée, est le 4e pollueur au monde, dans l’indifférence générale. Mais pour Guillaume, l’idée de créer une entreprise de transport de marchandises à la voile s’est imposée comme une évidence face à la fin inéluctable de la société carbo- née. Ce Brestois de 32 ans, marin depuis son plus jeune âge, diplômé du master Énergie et environnement de Sciences Po, ne parle que de « propulsion vélique », « d’entrer dans la transition écologique par la porte des énergies » et « d’option technologique fiable et peu chère ».
Lisez la suite dans We Demain n°8
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