Partager la publication "À vélo vers la COP21, avec les indignés d’Alternatiba"
Dans son sillage, des milliers de cyclistes – membres d’associations environnementales et sociales, de syndicats, de clubs de sport, de groupes d’étudiants et de musiciens – vont pédaler « pour faire entendre [leurs] voix par les dirigeants qui devront signer un accord international juste et ambitieux pour le climat », explique Jon Palais, 36 ans, animateur du mouvement Alternatiba.
Diktats des multinationales
Ces dernières avaient pourtant mis la pression, mobilisé des dizaines de milliers de manifestants, clamé que le sort de l’humanité dépendait de ce sommet. Bref, le défi climatique éclipsait tout le reste. Sauf que, faute d’accord, le reste – la crise financière et économique, les diktats des multinationales, les bassesses politiciennes, le chômage, les politiques d’austérité, les différences de niveau de développement – s’inscrivait dès le lendemain de Copenhague dans l’agenda politique. Et les mobilisations « pour le climat » s’effilochèrent en maigrelettes « journées mondiales ». La stratégie du tout ou rien venait de marquer ses limites.
« Il faut prendre le problème autrement, ne pas tout miser sur un accord international, si on veut mobiliser de manière durable », se sont dit Jon Palais et ses amis.
Bizi! est une association comme il en existe beaucoup : locale, reliée aux réalités d’un territoire. Un pied dans une AMAP, un autre dans la lutte anti-OGM, un bras dans le syndicalisme et l’autre pour la taxation des mouvements financiers…
Retrouvez la suite de l’article dans We Demain n°10.
Gilles Luneau