Partager la publication "Back Market, le vendeur d’appareils reconditionnés qui veut « faire trembler Darty »"
Les trois trentenaires le savent : le recyclage des téléphones usagés s’est développé ces dernières années, atteignant 30 % des appareils mis sur le marché. Mais cela implique ensuite la fabrication de nouveaux téléphones, qui demeure l’étape la plus polluante du cycle de vie de ces appareils. Par exemple, 80 % des émissions de CO2 d’un iPhone 6 se font lors de sa production.
Une pratique à démocratiser
Thibaud et Quentin connaissent déjà bien le secteur, et pour cause : ils sont salariés de Neteven, une plateforme qui fait le lien entre les reconditionneurs et quelques revendeurs comme fnac.com. Vianney, lui, travaille pour BETC Start-up Lab, un incubateur de startups… et rêve de créer la sienne. Pour répondre au déficit de notoriété du reconditionnement, les trois Franciliens imaginent alors Back Market avec l’aide de NUMA. Leur idée est de créer une plateforme unique mettant directement en relation les ateliers de reconditionnement et les consommateurs. Et ainsi, de faire du reconditionné une véritable alternative au neuf.
Lutter contre l’obsolence programmée et le gaspillage
Le but affiché de Back Market est de faire du « re-made in France » et de lutter contre l’obsolescence programmée en « rendant cool le ré-usage », explique Vianney Vaute. Mais à terme, l’objectif est aussi de « faire trembler Darty », car la start-up entend aller bien au delà des téléphones, en se positionnant aussi, dès février, sur les secteurs de l’informatique et de l’électroménager.
Jean-Jacques Valette
Journaliste We Demain