Partager la publication "Covoiturage urbain : 4 applis pour se déplacer en ville à petit prix"
Leur constat est le suivant : 90 % des voitures ne transportent que leurs conducteurs, alors que le coût d’un véhicule s’élève en moyenne à 3 300 euros par an. Pour les passagers, c’est aussi une façon d’écourter leurs temps de trajet où d’atteindre des zones mal desservies par les transports publics.
Alors que certains de ses acteurs – comme WeDrive ou Djump – ont fait faillite ou ont déjà été rachetés, le marché français du covoiturage urbain n’a encore vu aucun leader s’imposer. Focus sur quatre jeunes plate-formes de secteur en pleine croissance.
Sharette : le covoiturage au prix d’un ticket de bus
C’est pourquoi Sharette a opté pour un tarif unique de 2,36 euros par trajet, soit à peine plus que le prix d’un ticket de métro parisien. Sur cette somme, deux euros sont reversés à l’automobiliste.
Côté utilisation, il suffit de se connecter à l’appli Sharette (ou d’y accéder via celle de la RATP) et de repérer les trajets proposés à proximité. Disponible en Île-de-France, ce service a déjà conquis 26 000 utilisateurs depuis sa création en mai.
IDVroom : le covoiturage par la SNCF
Une façon, également, pour la SNCF, de proposer une alternative à ses clients lors des travaux, comme ceux du Transilien, dont les usagers détenteurs de la carte Navigo peuvent se faire rembourser leurs trajets en IDVroom.
Heetch : l’anti Uber
La différence avec Uber ? Heetch ne fonctionne qu’entre 20 h et 6 h du matin et les revenus de ses chauffeurs sont plafonnés à 6 000 euros par an. Une façon d’assurer que cette activité ne soit qu’un revenu complémentaire et non une concurrence directe faite aux taxis.
Ouihop : l’autostop 2.0
Seule condition : s’acquitter d’un abonnement à deux euros par mois, de quoi couvrir les frais de gestion de l’entreprise. Une façon conviviale et désintéressée de voyager, tout en faisant des rencontres. Le plus par rapport au stop ? La sécurité, grâce à un système d’évaluation des membres.