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Delphinariums : l’interdiction de reproduction des dauphins et des orques maintenue

La reproduction des dauphins et des orques détenus en captivité en France reste interdite. Contrairement aux attentes des delphinariums français, le Conseil d’État a validé cette disposition phare de l’arrêté pris en mai dernier par le ministère de l’Environnement.

Le 03/08/2017 par Julie Jeunejean
La reproduction des dauphins et des orques détenus en captivité en France reste interdite. Contrairement aux attentes des delphinariums français, le Conseil d’État a validé cette disposition phare de l’arrêté pris en mai dernier par le ministère de l’Environnement.
La reproduction des dauphins et des orques détenus en captivité en France reste interdite. Contrairement aux attentes des delphinariums français, le Conseil d’État a validé cette disposition phare de l’arrêté pris en mai dernier par le ministère de l’Environnement.

Le Royaume-Unis, la Suisse, la Finlande, le Costa-Rica, le Chili et l’Inde… Dans ces pays, vous ne verrez pas de cétacés en captivité. La France n’en est pas encore là. Mais le 1er août 2017, un nouveau pas a été fait en faveur de la protection de ces animaux marins.

En effet, l’interdiction de reproduction des dauphins et des orques en captivité, de même que leur échange entre delphinariums, a été maintenue par le Conseil d’État. Il a également rappelé que les delphinariums disposaient d’un délai de trois ans pour agrandir leurs bassins.

Ce n’est pas ce qu’espérait le Marineland d’Antibes, le plus grand d’Europe avec un million de visiteurs par an, le parc Astérix dans l’Oise et la Planète sauvage de Port-Saint-Père en Loire-Atlantique.
 
Tous trois avaient déposé un recours au Conseil d’État pour faire annuler l’arrêté du ministère de l’environnement sur les delphinariums pris le 6 mai 2017. 

L’interdiction du chlore pour traiter l’eau des bassins suspendues

Le Conseil d’État a cependant  suspendu une mesure de l’arrêté, à savoir celle qui interdit l’usage de produits chlorés pour traiter l’eau des bassins.
 
Cette interdiction devait à l’origine entrer en vigueur dès le mois de novembre 2017. Le juge des référés du Conseil d’État a estimé le délai trop court pour réaliser les travaux de modification des installations nécessaires pour mettre  en œuvre de nouvelles techniques de désinfection des eaux.
 
Le Monde précise que “le Conseil d’État devra se prononcer sur le fond du texte ‘après l’été'”.

De leurs côtés, les associations Aspas, C’est assez ! et la Fondation droit animal éthique et sciences se sont félicités dans un communiqué de cette “victoire pour les dauphins”. Selon elles, il s’agit d’une “étape fondamentale dans la prise en compte, par le droit, des besoins physiologiques et psychologiques des animaux”.
 
“Depuis deux ans, dix cétacés sont décédés dans des parcs marins français”, dont delphineau âgé de six jours au parc Astérix le 17 juillet, a rappelé la présidente de C’est assez ! à l’AFP. Son association a lancé une pétition, qui a récolté 53.494 signatures, pour défendre cet arrêté.
 

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