Partager la publication "En Allemagne, ces deux immeubles vont produire leur énergie et dépolluer l’air"
Comme l’explique Qiaozhi Meng, porte-parole de la direction du cabinet d’architectes Frey, “la mémé moderne, le conducteur de porsche ou encore l’étudiant fauché”, en somme toute personne désireuse d’y vivre, peuvent le faire : Il suffit pour cela d’en faire la demande à la ville de Heidelberg, cette dernière disposant d’un budget d’aide au logement alloué par le cabinet d’architecture lui-même.
Pas uniquement une “classe de nantis”
“Plus que des bâtiments high-tech, nous voulons créer un espace de vie, qui répond aux problématiques sociales et environnementales actuelles : il ne s’agit pas de le rendre uniquement vivable pour une classe de nantis, mais pour tout le monde. Toutes ces personnes pourront alors expérimenter une nouvelle façon de mieux-vivre ensemble”, précise à We Demain Qiaozhi Meng.
Ce “mieux-vivre ensemble” sera expérimenté par au moins 200 personnes, réparties dans des appartements de une à cinq pièces. Le tout sur cinq à huit étages. Pour inclure les futurs résidents au processus de construction et donner plus de sens au travail de la centaine d’ouvriers actuellement à l’oeuvre, des repas communs (et gratuits !) sont organisés toutes les deux semaines par le cabinet d’architecture.
“Lors de ces rencontres, tous les sujets sont abordés. L’idée est de comprendre ensemble qu’il est possible de vivre de façon plus respectueuse des autres, mais aussi de notre environnement – et ce, sans gadget ou fioriture”, raconte Qiaozhi Meng.
Panneaux solaires sur les façades et le toit
“D’après nos études, les panneaux vont générer plus d’énergie que nécessaire à la consommation quotidienne. Le surplus sera stocké à l’aide de batteries, ce qui permettra de gérer les pics d’énergie en redistribuant l’électricité au moment opportun”, explique Qiaozhi Meng.
Vignes sauvages, glycines et chèvrefeuilles de Chine
Dernier détail, mais de taille :
sous leur couche végétale, les murs extérieurs des deux immeubles seront recouverts d’une peinture “mange-pollution”. Composée de dioxyde de titane, elle transformera les oxydes d’azote, l’un des principaux polluants de l’air, en oxygène. Un processus chimique qui ne nécessite aucun apport en énergie, tout en limitant la fréquence des opérations de ravalement.
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