Partager la publication "En images : quand la nature reprend les lieux abandonnés par l’Homme"
Lorsqu’on se promène sur les routes de France et du monde, il peut arriver de passer à côté d’une maison en ruine ou d’une carcasse de voiture rouillée. On se demande alors pourquoi des humains les ont-ils délaissés, et ce qu’ils vont devenir. Ce mystère, le photographe Jonk parcourt le monde pour le photographier.
Il réalise des clichés de piscines, d’usines, de centrales électriques ou de villas envahies par les plantes, oubliées par l’Homme et où la nature a repris ses droits.
“La nature est la plus forte… Quoiqu’il advienne de l’Homme, elle sera toujours là.”
Jonk
Dans son ouvrage Naturalia II, qui propose la suite de sa série photographique Naturalia : Chronique des Ruines Contemporaines, le photographe parisien dévoile 221 clichés de lieux abandonnés réalisés dans 17 pays.
“Aujourd’hui, j’en ai visité plus de 1 500, dans une cinquantaine de pays sur quatre continents. Avec le temps, mon intérêt s’est concentré sur ce qui m’apparait le plus fort dans ce vaste sujet de l’abandon : les lieux repris par la Nature. Ce thème s’est imposé naturellement de par la conscience écologique qui m’anime depuis mon plus jeune âge et la force du message qu’il porte : la question de la place de l’Homme sur Terre, et de sa relation avec la Nature.”
“L’Homme construit, l’Homme abandonne”
Jonk
Un travail poussé par sa “conscience écologique”. Mais pour le photographe, ces lieux sont loin de renvoyer un message négatif. S’ils sont la preuve de l’impact de l’Homme sur la planète, le photographe garde espoir en l’avenir : “Nous sommes encore loin de l’engagement nécessaire pour faire réellement bouger les choses, mais elles vont clairement dans le bon sens. Des millions d’initiatives voient le jour, positives et fédératrices. J’espère que mes photos et le message qui les accompagnent apporteront une petite pierre à l’édifice.”
Pour Yann Arthus-Bertrand, qui préface l’ouvrage, les photos de Jonk portent un message fort : “montrer à quoi ressemblerait la Terre si l’Homme venait à disparaître”. “Une belle photo, simple, sans artifices, supplante tous les discours, permet d’avertir qu’il y a urgence, que la menace est réelle, que l’Homme tient son avenir entre ses mains, qu’il est trop tard pour être pessimiste et que l’heure est à l’action. Grâce à son travail, il essaie de faire prendre conscience qu’il est urgent de se mobiliser. Il veut amener l’écologie au cœur des consciences”, écrit-il.
Pour cet ouvrage, le photographe de 36 ans a choisi l’auto-financement en créant, par le même temps, sa propre maison d’éditions, Jonk Éditions. Naturalia II est aujourd’hui disponible en pré-commande sur Ulule, à partir de 40 euros.
Retrouvez ci-dessous quelques clichés extraits de l’ouvrage.
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