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Epidémies, ondes, pollution… Donnez votre avis sur le prochain plan santé environnement !

Notre santé est intrinsèquement liée à la manière dont nous traitons notre environnement. On pense bien sûr à la pollution de l’air, des eaux ou des sols, responsable de la mort de 9 millions de personnes par an, mais aussi à l’émergence des épidémies comme celle du Covid-19, directement favorisée par le réchauffement climatique, l’agriculture intensive et nos modes de consommation.

En Europe, selon l’Organisation mondiale de la santé, 15 % des décès sont directement imputables à des facteurs environnementaux.

A lire aussi : Pourquoi le contenu de votre assiette peut favoriser la propagation des épidémies

Pour prévenir ces risques sanitaires causés par la dégradation des écosystèmes, le gouvernement établit depuis 2004 des plans nationaux santé environnement. Le quatrième, baptisé “Mon environnement, ma santé”, élaboré conjointement par le ministère des Solidarités et de la Santé et le ministère de la Transition écologique, devra entrer en vigueur début 2021 jusqu’à 2024. 

Les citoyens ont jusqu’au 9 décembre pour le consulter en ligne et donner leur avis. Le budget du plan n’a pour le moment pas été précisé.

Que contient le plan ?

Ce nouveau plan se compose de 4 axes, essentiellement centrés sur la prévention et la recherche, et détaille 19 actions, parmi lesquelles la réhabilitation d’anciennes friches industrielles, l’interdiction des LED à risque dans les articles pour enfants et les lampes frontales pour réduire l’exposition à la lumière bleue, ou encore la création d’”espaces calmes” dans les villes contre la pollution sonore.

Covid oblige, il prévoit également de lancer une plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale afin de mieux connaître et surveiller les zoonoses, c’est-à-dire les malades transmises de l’animal à l’Homme.

Rien n’est prévu en revanche sur le chapitre – pourtant très attendu – des pesticides ou de la pollution plastique.

Bien que plus conséquent, le dernier plan santé environnement avait été sévèrement évalué par le Conseil général de l’environnement et du développement durable. Les experts avaient notamment déploré le “manque de volonté politique pérenne” et la faiblesse des moyens alloués à la recherche, aboutissant à des “décalages fréquents entre l’identification de la nocivité de produits ou facteurs environnementaux sur la santé humaine et l’enclenchement de l’action publique”.

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