Partager la publication "Haro sur la viande, le CO2 et Trump : L’offensive musicale de Moby"
“These systems are failing”. Littéralement, ces systèmes ont échoué. C’est le titre du prochain album de Moby. Composé avec sa nouvelle formation rock The Void Pacific Choir, il sera dans les bacs le 14 octobre. De retour après trois ans d’absence, l’artiste américain affirme plus que jamais son engagement pour les causes animale, environnementale, et alerte sur les dangers qui nous guettent si nous ne changeons pas radicalement nos modes de vie.
Un festival consacré au véganisme
En parallèle de la sortie de cet album, Moby lance son propre festival végan au Fonda Theater de Los Angeles, le Circle V Festival, qui aura lieu le 23 octobre. Il en sera la tête d’affiche, pour son unique concert de l’année, aux côtés de groupes comme Blaqk Audo et COLD CAVE. Tous les profits de cet événement, où ne sera servie que de la nourriture bio et végétale, seront reversés à Mercy for animals, une association de défense des animaux.
La promotion de ce festival se veut choc, à travers la diffusion du clip de “Don’t Leave Me”, quatrième morceau du nouvel album de Moby. On y découvre des séquences de concerts, entrecoupées d’images de porcs, vaches et poulets stressés enfermés dans des entrepôts d’élevage intensif ou à l’abattoir. Même volonté d’interpeller dans le clip de These systems are failing, une succession d’images de guerre, d’élevage intensif, d’embouteillages énormes, d’usines et de… Donald Trump, l’homme qui pourrait pousser Moby à demander la nationalité néo-zélandaise s’il était élu.
La promotion de ce festival se veut choc, à travers la diffusion du clip de “Don’t Leave Me”, quatrième morceau du nouvel album de Moby. On y découvre des séquences de concerts, entrecoupées d’images de porcs, vaches et poulets stressés enfermés dans des entrepôts d’élevage intensif ou à l’abattoir. Même volonté d’interpeller dans le clip de These systems are failing, une succession d’images de guerre, d’élevage intensif, d’embouteillages énormes, d’usines et de… Donald Trump, l’homme qui pourrait pousser Moby à demander la nationalité néo-zélandaise s’il était élu.
Végan depuis 1987, soit depuis bientôt 30 ans, Moby a fait de la lutte pour la cause animale le combat de sa vie. Une lutte qu’il poursuit aujourd’hui sur tous les versants de l’écologie.“90 % de la déforestation, 50 % du changement climatique, tant de famines, cancers, obésité, sont dus à l’agriculture animale. (…) je veux juste contribuer à rendre le monde meilleur”, expliquait-il dans une interview au Parisien en juin. Depuis l’été 2015, le musicien a également ouvert son propre restaurant vegan, Little Pine, non loin de sa résidence à Los Angeles. Là encore, tous les profits sont reversés à des organisations de protection des animaux.
Un album, un festival, des clips chocs… Moby complète son retour par un manifeste, sous forme d’une lettre et d’une vidéo, dans lesquelles il livre, sans filtre, le fond de sa pensée. “Nous avons construit (…) de grands systèmes. Ces systèmes étaient censés nous protéger (…) mais au lieu de cela ils ont pollué notre air, tué les animaux, charcuté la terre – et nous ont détruit. (…) Je ne peux pas offrir de solutions, juste soulever des problèmes. (…) Nos meilleurs choix sont en train de nous tuer.”