Partager la publication "Italie : un atlas de la mobilité douce pour des vacances slow tourisme"
Far-niente. Cette douce oisiveté à laquelle on rêve tout au long de l’année, dans nos vies à cent à l’heure. Voici que se profilent bientôt les vacances d’été. Et, peut-être, l’occasion d’opter cette année pour le “slow tourisme” et la mobilité douce. Sans aller trop loin mais en se dépaysant tant par les paysages que la gastronomie et la langue, l’Italie coche toutes les cases. Et d’autant plus avec son “atlas de la mobilité douce” à paraître très bientôt.
Le réseau ferroviaire italien et 29 associations de l’Alliance pour la Mobilité Douce (A.Mo.Do) ont fait un énorme travail de “big data”. Cette mise en commun d’une importante somme de données vise à permettre aux touristes et vacanciers de privilégier la mobilité douce. L’objectif est de mettre en relation gares, pistes cyclables, chemins, sentiers et voies vertes. Mais aussi d’interconnecter cela avec le patrimoine historique, artistique et naturaliste présent sur l’ensemble du territoire national italien.
La première édition de cet atlas, prochainement publié, contient la cartographie de…
Pour donner vie à cet atlas, un énorme travail sur les horaires, la mise en place d’un géographie collaborative inédite et l’identification de “hubs intermodaux souples” ont été nécessaires. Ces derniers permettent de changer facilement de moyen de locomotion (train + vélo par exemple).
Alternative au tourisme de masse, cet atlas de la mobilité douce reflète ce vers quoi l’Italie souhaite tendre : la relance d’un tourisme local, lent et durable qui considère le transport ferroviaire et les gares comme des protagonistes majeurs de la redécouverte et de la valorisation d’une Italie riche de particularités territoriales, de paysages variés et d’une culture unique.
Une initiative qui va se poursuivre sur les trois années à venir pour compléter et enrichir l’atlas. Voilà une idée particulièrement intéressante qui, espérons-le, essaimera dans le reste de l’Europe afin de permettre de voyager autrement et de découvrir des lieux jusqu’alors délaissés mais qui méritent le détour. Et permettre de désengorger certains lieux abîmés par une affluence trop importante de touristes.
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