Parmi ces créations : des oignons doux qui ne font pas pleurer, des laitues croustillantes et bourrées de vitamine C, des brocolis aux antioxydants. Le tout, en principe, sans risque pour la santé. « C’est de l’amélioration variétale assistée par la génomique », estime Yves Dessaux, directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique), dans TerraEco.
Nouveaux marchés
Si la firme se tourne vers ces nouveaux marchés, c’est d’abord qu’elle sent le vent tourner. Risques sanitaires, dangers environnementaux, les consommateurs rechignent toujours à avaler des OGM et sont à la recherche de fruits et légumes plus savoureux… Le marché des fertilisants de biocontrôle, quant à lui, pèserait 2,3 milliards de dollars par an, selon la compagnie. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a ainsi récemment insisté sur la nécessité de créer en France des « géants du biocontrôle face aux géants de la biochimie. »
La stratégie de Monsanto ne change pas pour autant. Ces nouvelles créations maraichères seront brevetés au niveau génétique : personne n’aura le droit de les modifier ni de les planter sans acheter les graines à la firme. Le Haut conseil aux biotechnologies, qui s’oppose au brevetage du vivant en France, interdit en conséquence la commercialisation de ces espèces pour le moment. La firme continuera par ailleurs de commercialiser son maïs transgénique MON810 en Europe.
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