Partager la publication "Plastic Odyssey : une expédition de 3 ans contre le plastique"
Ce samedi 1er octobre 2022, le Plastic Odyssey lève l’ancre et quitte le Vieux-Port de Marseille pour une expédition de trois ans à travers le monde. Première étape pour la capitaine, Magaly Dupuy-Denat, et son équipage de 20 personnes : Beyrouth au Liban. Le navire blanc et bleu, long de 39 mètres, doit faire au total une trentaine d’escales. “Nous allons dans les pays à bas et moyens revenus qui croulent sous les déchets”, souligne Simon Bernard, président de l’association Plastic Odyssey. L’objectif est de former, à chaque fois, une dizaine d’entrepreneurs locaux pour les aider à valoriser les déchets plastiques.
“Saviez-vous que si on récupère tout le plastique qu’il y a dans le 7eme continent, cela ne représente que la quantité de plastique déversée tous les deux jours dans l’océan ?”, interroge Simon Bernard. Avec son acolyte, Alexandre Dechelotte, ils sont à l’origine du projet Plastic Odyssey, né il y a cinq ans. Face à ce constat, il est crucial d’apprendre comment transformer les déchets plastiques pour les valoriser. Sensibilisation, présentation des solutions possibles… le but est de changer les comportements et d’inciter les populations à agir. Navire, laboratoire, usine… le Plastic Odyssey aura de multiples missions.
“20 tonnes de plastique se déversent dans l’océan chaque minute. Une fois en mer, la plupart du plastique n’est plus récupérable“, explique Alexandre Dechelotte. Pour, à son niveau, participer au nettoyage des océans, le Plastic Odyssey est doté de différents outils pour transformer les plastiques ramassés en mer. Il est notamment équipé d’un briqueur qui “permet de transformer les macro-déchets, soit des déchets plastiques, en petits copeaux“, détaille Alexandre Dechelotte. Une fois cette étape réalisée, ces résidus peuvent être transformés en objet ou en carburant.
Après Beyrouth, Plastic Odyssey prendra la direction de l’Égypte (Alexandrie) puis de la Tunisie, du Maroc et du Sénégal. Au total, quelque 30 escales sont prévues en trois ans entre l’Afrique, l’Amérique et l’Asie. Et l’équipe espère pouvoir former plus de 200 entrepreneurs afin qu’ils puissent lancer leur activité de recyclage de plastique. “Nous les aidons à transformer un déchet mal géré localement en produit durable et adapté à un besoin sur place”, note Alexandre Dechelotte. Briques, canalisations, tuiles, pavés… le plastique deviendra des éléments utiles à la communauté. Et aidera à changer les pratiques.
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