Les communautés philippines de l'île de Gaya (Malaisie) brûlent ou jettent dans l'océan tous leurs déchets, faute de système de collecte. (Crédit : Peter Charaf)
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Plus de 58 190 miles parcourus, 39 escales dans 34 pays et près de 192 250 microplastiques récoltés. C’est le bilan de Race for Water après 10 ans d’existence. Une fondation crée en 2010 par l’entrepreneur suisse Marco Simeoni, qui décide en 2015 de lancer une première expédition scientifique et environnementale, la Race for Water Odyssée.
Objectif : dresser un bilan global de la pollution plastique de nos océans. “Nous avons très rapidement pris conscience que la solution est à terre. Il faut absolument empêcher les déchets plastiques d’atteindre les océans”, explique Marco Simeoni, sur le site de la fondation.
Le 9 avril 2017, Race for Water est reparti autour du monde afin de proposer des solutions pour préserver les océans de la pollution plastique. L’équipage a ainsi sensibilisé 32 494 élèves, scientifiques, industriels, médias et responsables politiques à bord de leur navire ou lors de conférences.
Ces aventures, on les retrouve dans le livre Race for Water – L’odyssée du plastique, paru en février aux éditions Favre. Un ouvrage signé du navigateur et ambassadeur de la fondation Éric Loizeau, illustré par les photos de Peter Charaf, qui montre la beauté du monde mais aussi ses paradis ravagés… Et rappelle à l’humanité qu’il est temps d’agir.
À l’intérieur, une trentaine de QR code à scanner permettant de visionner des vidéos, pour aller encore plus loin dans la découverte de cette croisade écologique.
La République dominicaine, et particulièrement sa capitale Saint-Domingue, sont envahies par les déchets de toutes sortes. Les bords des rivières sont transformés en poubelle faute de système de collecte.
Camille Rollin, membre de la Fondation Race for Water, sur une plage devenue invisible, vers Pasuruan à l’est de Java, en Indonésie.
Dans le village de Bangun (Indonésie), chaque famille travaille pour tenter de récupérer les morceaux de plastiques qui peuvent encore être revendus pour du recyclage.
À cause du déferlement de la nourriture importée et du suremballage des produits, la pollution est galopante. Marco Simeoni au coeur du problème, sur l’île de Gaya en face de Kota Kinabulu (Malaisie).
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