Partager la publication "Pour 8 Franciliens sur 10, agir pour le climat “améliore la qualité de vie”"
Mobilisation quotidienne
Plus des trois quart d’entre eux se déclarent “inquiets”, 64 % affirment se sentir “impuissants” et 60 % se “mobilisent quotidiennement” pour cette cause, plus particulièrement les actifs de 35-49 ans. Une minorité des habitants de la région reste toutefois indifférente à ces problématiques (23 %) et considère toujours ces préoccupations exagérées (33%).
Des mesures nécessaires
Cette forte prise de conscience repose principalement sur l’impact perçu du climat et de ses dérèglements sur la vie quotidienne des Franciliens. Plus de trois quarts d’entre eux (82%) estiment que les mesures pour lutter contre le changement climatique sont une nécessité pour améliorer la qualité de vie, quand seulement 14 % d’entre eux considèrent ces leviers d’actions comme une atteinte à celle-ci.
Parmi les action prioritaires qu’ils seraient prêts à mettre en oeuvre pour participer à la lutte contre les dérèglements climatiques, les sondés citent d’abord le tri des déchets (46 %), l’approvisionnement en produits alimentaires locaux (38 %), la diminution de leur consommation d’énergie (37 %) et l’usage des transports en commun (36 %).
Les États en première ligne
Concernant les acteurs qui doivent s’impliquer dans la lutte contre le réchauffement climatique, près des trois quarts des Franciliens estiment que les institutions publiques devraient être le moteur principal (72 %) : ils placent les États (44 %) et les Nations Unies (19 %) en tête, puis dans une moindre mesure les collectivités locales (9 %). Le secteur privé est également désigné mais en second plan (entreprises, 16 %), de même que la société civile (9 %).
Les Franciliens ont beau attendre beaucoup de la puissance publique, ils ne se font que peu d’illusions sur l’issue de la Conférence climat qui se tiendra à Paris en décembre. Pour 60 % d’entre eux, la COP21 n’accouchera que “de mesures de principe qui ne permettront pas de lutter efficacement contre le changement climatique et dont l’application ne sera jamais vérifiée”.
Un rôle plus actif pour Nicolas Hulot
Enfin, lorsqu’on leur demande de choisir, parmi huit personnalités investies dans l’environnement, celle qu’ils voudraient voir jouer un rôle plus actif, les sondés citent dans l’ordre : Nicolas Hulot (49 %), Yann Arthus-Bertrand (24 %), Marion Cotillard (13 %), Maud Fontenoy (10 %), Ellen MacArthur (7 %), Paul Watson (5 %) puis Mélanie Laurent (3 %).
Cliquez sur l’infographie ci-dessous pour retrouver la synthèse de ce sondage. Et retrouvez ici ses résultats complets.
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