Partager la publication "Quand la blockchain permet de certifier le bilan carbone des grandes entreprises"
Les projets proposés aux grandes entreprises sont “déconnectés de leurs stratégies et enjeux de développement”, déplore l’entreprise sociale Pur Projet, qui aide ses partenaires à compenser leur émissions en replantant des millions d’arbres dans plusieurs pays.
Pour remédier à cette “déconnexion”, Pur Project accompagne désormais les entreprises dans des actions climatiques “intégrées”, à l’intérieur même de leurs chaînes de valeur. C’est le principe de de “l’insetting”. Et il s’oppose à “l’offsetting”, qui, lui, consiste à compenser ses émissions de carbone en externe, avec des acteurs et des techniques extérieures aux activités de l’entreprise.
Développée depuis 2013 avec plusieurs partenaires, cette plateforme est aujourd’hui ouverte aux grandes entreprises souhaitant compenser leurs émissions de CO2. Sa particularité ? Elle assure une gestion transparente et infalsifiable de ces démarches éco-responsables. Et ce grâce à la technologie blockchain, qui permet de créer des registres traçables et inviolables, de manière totalement décentralisée.
“Grâce à la blockchain, cumulée avec le standard insetting, tous les engagements des entreprises pour les écosystèmes peuvent désormais être certifiés et enregistrés de façon transparente, décentralisée et inviolable. Le tout à moindre coût, car sans intermédiaire bancaire”, explique Tristan Lecomte.
Ainsi, c’est dans la blockchain qu’est conservée l’historique des actions et transactions des entreprises certifiées. “Pour simplifier, chaque bloc correspond à une compensation carbone”, précise l’entrepreneur.
Pour l’heure, seule une entreprise s’est engagée dans cette certification : le fabricant de capsules de café Nespresso, qui met en place des projets d’insetting via l’agroforesterie au sein de ses filières de café en Colombie, Guatemela et Éthiopie. Selon l’IPI, “les 500 000 arbres plantés chaque année sur les champs de café ont la capacité de stocker l’équivalent de l’intégralité de l’empreinte carbone de chaque tasse de café consommée en France”.
Pour y intégrer davantage d’acteurs, et ainsi des projets du même type, l’IPI mise sur son réseau d’entreprises, qui compte déjà plus de trente partenaires (dont L’Oréal et Kering) et devrait “s’élargir à l’international à l’horizon 2017”. Une façon, pour Tristan Lecomte, de démontrer qu’économie et écologie peuvent ne faire qu’un. p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px Calibri; color: #141200; -webkit-text-stroke: #000000} span.s1 {font-kerning: none}