Partager la publication "Qui a dit que les éoliennes enlaidissaient le paysage ? – Épisode 2"
Toutes n’ont pas été retenues car beaucoup d’entre elles sont encore à l’état de prototypes et ne semblent pas toujours techniquement au point. Sans plus attendre, voici notre sélection des incroyables possibilités de l’éolien, un secteur d’avenir… décidément peuplé d’inventeurs géniaux.
SKWID, Mi-éolienne, mi-hydrolienne
L’hydrolienne, quant à elle, est construite selon un design concurrent du Darrieus, à savoir le rotor Savonius (1929). Il se compose de godets demi-cylindriques de 15 mètres de profondeur, qui tournent lentement au gré des courants, sans pour autant constituer une menace pour la faune. Encore en construction, SKWID devrait, à terme, être capable de produire 500 Kw, soit la consommation de 300 foyers !
MAGLEV, La lévitation magnétique à la rencontre du vent
L’une des seules limites de ce type d’éolienne est la forte contrainte mécanique exercée à la base du rotor, mais ici le problème a été contourné grâce à la lévitation magnétique ! Deux aimants à la polarité opposée empêchent toute friction entre le rotor et le stator. Résultat : moins de bruit, de vibrations, et plus de vitesse.
IMPLUX, L’éolienne inclassable
Selon la société australienne KATRU, qui l’a développé, ce modèle présente les avantages des deux designs (axe vertical ou horizontal) mais sans leurs inconvénients en terme de stress structurel, de bruits ou de vibrations. Cette éolienne est parfaitement adaptée aux sommets des immeubles de quatre étages et plus, où elle tire partie des turbulences du vent. D’autant que sa petite taille lui permet de s’intégrer facilement dans le paysage urbain. IMPLUX sera disponible en 2015, avec des puissances allant de 0,75 Kw pour un modèle de 2,1 m et jusqu’à 3,5 Kw pour un modèle de 4,4 m.
SAPHONIAN, L’éolienne sans pales
Selon l’entreprise qui la développe, cette éolienne ne serait pas limitée par la loi physique de Betz, qui définit le coefficient de performance maximum d’une éolienne à 59 % de la force du vent. La Saphonian, elle, afficherait un rendement de 80 % et génèrerait de l’électricité de façon exponentielle à mesure que forcirait le vent ! Reste à attendre attendre sa mise sur le marché pour pouvoir vérifier ces affirmations.
PIGGOTT, L’éolienne DIY
À partir de bois et de pièces mécaniques récupérées, vous pourrez produire localement de l’énergie. Seul bémol, cette petite éolienne ne suffira pas à assurer l’autonomie énergétique d’un foyer. Mais à la différence des autres, elle est facilement réparable, sans nécessiter de pièces venant de l’autre bout de la planète. Et n’est-ce pas ça avant tout, l’écologie ? Limiter son empreinte environnementale tout en reprenant le contrôle ?
Alors, comme dirait Georges Pernoud, « Bon vent » !
Jean-Jacques Valette
Journaliste We Demain