Comment cuisiner et alléger sa facture énergétique ? Comment cuisiner bio sans se ruiner ? Quels aliments privilégier ? Pour sensibiliser le grand public à l’impact de notre alimentation sur le réchauffement climatique et l’inciter à changer ses habitudes, la fondation
GoodPlanet a lancé l’opération
La solution est dans l’assiette. Son principal support : un guide en ligne qui recense soixante solutions utiles et faciles à adopter quotidiennement.
En France, l’alimentation représente 27 % de l’empreinte carbone des ménages, une empreinte supérieure à celle des transports (26 %) et des logements (24 %). La fondation, présidée par le photographe Yann Arthus-Bertrand, entend bien démontrer que c’est un domaine dans lequel les actions de chacun peuvent avoir une réelle incidence sur le changement climatique.
” L’avenir du climat ne peut pas se négocier uniquement dans des grand-messes comme la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris à la fin de l’année “, a déclaré le directeur général de la fondation, Thierry Touchais à l’AFP.
Pour que chacun puisse contribuer à réduire les gaz à effet de serre générés par son alimentation et ses habitudes de consommation, GoodPlanet a sorti un guide gratuit
téléchargeable en ligne. Celles-ci sont développées autour de cinq thèmes majeurs : les habitudes de consommation, les méthodes agricoles, les protéines animales, les consommations d’énergie ainsi que le gaspillage et les déchets.
On y apprend par exemple que mettre un couvercle sur une casserole permet d’économiser jusqu’à 25 % d’énergie, que les pâtes et des céréales sans emballages coûtent de 10 à 45 % moins cher ou encore que boire 1,5 litre d’eau en bouteille par jour pendant une année équivaut à rouler 1 500 km en voiture, contre 1,5 km en buvant la même quantité d’eau du robinet. Des gestes simples qui, appliqués quotidiennement, peuvent réduire très fortement notre empreinte carbone.
“Nous avons tous une partie de la solution”, “il n’y a pas de petit geste inutile”, a souligné Thierry Touchais.
Pour illustrer chacune de ces solutions, l’ONG a recensé une centaine d’initiatives, sous la forme d’articles ou de portraits d’acteurs “exemplaires”. On y découvre par exemple l’initiative de deux jeunes étudiants qui ont créé à Bordeaux en 2014
La Recharge, une épicerie 100 % sans emballages. Ou encore l’application
Frigo Magic, qui propose au consommateur des recettes à partir des ingrédients disponibles dans son réfrigérateur.
Juliette Bise (avec AFP)