Rendre un pays « invisible aux vagues » Une vague ne « voit » pas à proprement parler. L’année dernière, l’Union Européenne a cependant bien alloué 1,3 million d’euros à l’
Institut Fresnel pour
« utiliser l’invisibilité dans la protection contre les tsunamis » ! Pour cacher un objet du regard, il existe déjà des métamatériaux qui ne réfléchissent pas la lumière et n’absorbent pas son énergie. Les rayons lumineux contournent alors la matière sans permettre à l’œil humain de détecter sa forme. Trois chercheurs en optique de l’unité de recherche l’affirment : il est possible d’appliquer cette technique à toutes les formes d’ondes, y compris celle d’un tsunami. Une « cape » circulaire installée sur côte permettrait ainsi de dévier la force mécanique de la vague pour lui faire contourner une zone sensible, puis reprendre son cours comme si de rien était.
Agir plus vite grâce à un wi-fi sous-marin « Inutile de courir, il faut partir à point. » C’est la philosophie qui prévaut le plus souvent face à un tsunami. Pour évacuer les populations à temps, la plupart des pays investissent dans des détecteurs sous-marins afin de repérer les séismes au large. D’où l’idée de créer un Internet capable d’opérer sous l’eau pour accélérer la communication entre capteurs. Des chercheurs de l’université Buffalo de New York se sont inspirés des sonars à ondes acoustiques pour mettre au point un tel
réseau subaquatique. Ce dernier entre en contact avec des émetteurs flottants qui convertissent les données en ondes radio à destination des satellites. En échangeant ainsi directement avec le réseau mondial, ce réseau des abysses fera gagner un peu plus de temps en cas de séisme. Il permettra aussi d’envoyer des alertes immédiates sur les smartphones et les ordinateurs des particuliers. Une raison de plus de ne jamais se séparer de son téléphone.