Partager la publication "YSL Beauté met la restauration des écosystèmes au coeur de sa stratégie environnementale"
Depuis 10 ans, Yves Saint Laurent Beauté est engagé au Maroc dans le développement des Jardins collectifs de l’Ourika. À quelques encablures de Marrakech, ce projet fait sens tant on connaît la passion du couturier pour ce pays. Depuis 2013, des Marocaines cultivent le safran dans ces jardins. Des champs qui ont pris peu à peu de l’ampleur au fil des ans. Aujourd’hui, une quinzaine d’ingrédients, qui entrent dans la composition des produits de YSL Beauté, est cultivée par les femmes de la région.
Iris, rose, verveine, grenade, guimauve, jasmin… tout cela prospère dans un espace qui s’étend maintenant sur 20 000 mètres carrés. Ce projet permet de fournir la marque tout en préservant la nature, grâce à l’aide de l’ONG Re:wild. YSL Beauté a choisi cette association comme partenaire pour ce projet environnemental baptisé “Rewild our Earth” (Restaurer notre Terre). En effet, la marque est engagée depuis dix ans dans la restauration de régions menacées par le changement climatique. En parallèle, elle oeuvre aussi à l’émancipation des communautés locales. Elle s’est aussi fixée pour objectif de protéger et restaurer 100 000 hectares de terres d’ici 2030. C’est près de dix fois la taille de Paris.
Si le Maroc s’est imposé de lui-même comme le premier chantier développé avec Re:wild, trois autres nouveaux projets sont en cours. Ils concernent trois nouvelles régions du globe. Il y a Haïti, où YSL Beauté se fournit en vétiver, Madagascar pour la vanille et le géranium et l’île de Sulawesi en Indonésie, où pousse du patchouli.
“En Haïti, avec l’aide de Re:wind, nous nous efforçons de protéger le peu de forêt primaire (1 % du total) qui reste encore et d’oeuvrer pour réduire les problèmes sociaux, explique à WE DEMAIN Caroline Nègre, Directrice scientifique & Développement durable d’Yves Saint-Laurent Beauté. A Madagascar, nous avons identifié deux zones de forêt qui ont été séparées par la déforestation. Nous nous efforçons de recréer un corridor entre ces deux espaces afin de permettre aux animaux de circuler. Enfin, en Indonésie, nous travaillons dans une région où un lac abrite une telle biodiversité qu’il est considéré comme l’équivalent des Galapagos pour l’eau douce. L’objectif est de préserver ce lac et les forêts alentours tout en limitant la prolifération des espèces invasives.”
L’ONG intervient à 360° pour conseiller sur la manière d’intervenir dans le cadre de chaque projet. Protection de la faune et de la flore, restauration d’écosystème et aide aux communautés (travail, apprentissage pour protéger la zone, éducation à la préservation de la nature, etc.). “L’objectif est avant tout de maintenir une biodiversité riche et de s’assurer que les communautés alentours peuvent vivre avec les ressources suffisantes. Notre priorité est que les gens ne soient pas forcés de partir et que leur activité professionnelle s’inscrive dans la durée. S’il n’y a plus d’eau ou si les champs ne donnent plus rien, alors ils seront obligés de partir. C’est ce que nous voulons éviter”, explique Caroline Nègre.
Pour 2023, YSL Beauté réfléchit déjà à de nouveaux projets à ajouter à ceux existants. “Nous allons peut-être initier des projets proches de nos consommateurs cette fois. Par exemple participer à replanter les forêts détruites par le feu en Californie afin de restaurer la biodiversité”, ajoute Caroline Nègre.
Outre les initiatives du programme “Rewild our Earth”, YSL Beauté multiplie les solutions pour réduire son impact. Flacons rechargeables pour des produits de beauté et de parfums, fabrication française dans des usines neutres en carbone, produits plus légers et matériaux recyclés pour les emballages… et même une gamme de maquillage et de soins “Nu” qui a reçu la certification Cradle to Cradle.
Et puis YSL Beauté, dans un souci de transparence, travaille depuis 5 ans à remonter un maximum d’infos de ses énormes bases de données. “Sourcing des ingrédients, impact carbone, consommation d’eau, informations des fournisseurs… l’objectif est que chaque cliente et client puisse connaître au maximum l’impact des produits”, souligne la directrice développement durable d’YSL Beauté. La marque est même en train de créer son propre “Nutriscore” des produits de beauté. Objectif : montrer son engagement environnemental et sa démarche de progression dans les différents domaines de la fabrication au recyclage.
Cofondateur de la marque de vêtements techniques Lagoped, Christophe Cordonnier défend l'adoption de l'Éco-Score dans…
Chaque année, comme un rituel bien huilé, le Black Friday déferle dans nos newsletters, les…
Fondé par une femme, Jay Graber, le réseau social Bluesky compte plus de 20 millions…
À la COP29 de Bakou, les pays en développement attendent des engagements financiers à la…
Pourquoi et comment un groupe français de services numériques décide de mettre la nature au…
Face aux pressions anthropiques croissantes, les écosystèmes côtiers subissent une contamination insidieuse par des éléments…