Les desherbants à base de glyphosate, comme le roundup, sont désormais interdits pour les particuliers. (Crédit: shutterstock)
Les desherbants à base de glyphosate, comme le roundup, sont désormais interdits pour les particuliers. (Crédit: shutterstock)
Partager la publication "Ce “drone-ambulance” vole au secours des victimes d’attaques cardiaques"
Au delà de quatre minutes, le taux de survie d’une personne victime d’un arrêt cardiaque diminue de 10 % chaque minute. Or une ambulance met en moyenne 10 minutes pour arriver à une destination. Les chances de sortir indemne d’un attaque sont donc faibles. Face à cette situation, Alex Momont, un étudiant ingénieur belge de 23 ans, a eu l’idée d’utiliser les drones pour apporter un défibrillateur auprès des victimes le plus rapidement possible.
Auprès de la victime en 1 minute
En cas d’arrêt cardiaque, l’appel à l’aide est localisé grâce aux données GPS transmises par le téléphone de la victime. Le « drone ambulance » se dirige alors tout seul sur place avec un défibrillateur, à 100 km/h et sans être entravé par la circulation. Selon son créateur, il peut arriver en une minute dans un rayon de 12 km2.
Le drone amène aussi avec lui une équipe soignante virtuelle puisqu’il est équipé de caméras et de micros. Le personnel médical peut ainsi donner des instructions aux personnes situées autour de la victime pour exécuter la réanimation cardiaque. Un encadrement précieux quand l’on sait que plus de la moitié des Français ne savent pas reconnaître un défibrillateur et que seuls 20 % d’entre eux connaissent les gestes de premier secours. Alex Momont affirme qu’un tel dispositif pourrait au final augmenter les chances de survie des victimes de 80 %.
Au delà des arrêts cardiaques, ce drone pourrait devenir une véritable « trousse médicale volante », capable d’apporter de l’aide dans d’autres situations, comme un masque à oxygène à une personne bloquée dans un incendie ou une dose d’insuline à un diabétique.
Encore au stade de prototype, le projet a été présenté mardi 28 octobre à l’université néerlandaise de Delft. Son créateur envisage de développer cette invention d’ici cinq ans aux Pays-Bas. Coût actuel du dispositif : 15 000 € par appareil.