Partager la publication "Électrohypersensibles, ils militent pour la reconnaissance de leur maladie"
Mais cet été, pour la première fois, la justice française en a reconnu l’existence. Expertise médicale à l’appui, le Tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse a accordé le droit à l’allocation adulte handicapé à Marine Richard, la plaignante. Une première qui a replacé l’hypersensibilité aux ondes dans le débat public, et a encouragé le Collectif des Électrosensibles de France et l’association Priartem à organiser une soirée pour en parler, samedi 29 août dans la forêt de Rambouillet (Yvelines).
Hémorragies oculaires, nasales et anales
Dans une clairière en bord de route départementale, ce soir-là, ils étaient une dizaine à avoir répondu à l’appel des deux collectifs. Nausées, épuisement et violents maux de tête sont le lot quotidien de nombre d’entre eux. “Hémorragies oculaires, nasales et anales”, complète Antoinette, assise comme les autres autour d’une table en bois.
Pour Marie-France, la proximité d’un portable déclenche la sensation d’un “coup de poignard dans la tête”. Même éteint. Séverine, quant à elle, évoque “un oursin dans [ses] poumons” et ne quitte plus ses vêtements cousus de métal. “J’ai l’impression que je suis une extraterrestre”, lâche une autre femme. Brouhaha d’assentiment.
Grande solitude
Zones blanches
Lara Charmeil (Avec AFP)
Journaliste à We Demain
@LaraCharmeil
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