Partager la publication "Le “livre qui se boit” pourrait révolutionner l’accès à l’eau potable"
3,5 milliards d’être humains boivent chaque année de l’eau dangereuse ou de qualité douteuse, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). 3,4 millions en meurent. Pour y remédier, l’ONG Water is life a imaginé Drinkable Book (« le livre qui se boit »). Un livre un peu spécial, dont les pages prodiguent des conseils sanitaires et hygiéniques… et peuvent servir à filtrer l’eau polluée.
Le Drinkable Book est imprimé sur un papier recouvert de nanoparticules d’argent, dont les ions détruisent les virus les bactéries de la typhoïde, du choléra, et de la plupart des maladies infectieuses véhiculées par l’eau. Il suffit d’arracher une de ses pages et de s’en servir comme un filtre à café. L’eau ainsi obtenue est, selon l’Université de Virginie qui a participé à son développement, proche à 99,9% de celle qu’on trouve sur le sol américain. Chaque filtre peut fournir pour 30 jours d’eau potable. Le « livre qui se boit » permet au final de purifier la consommation d’eau d’une personne pendant quatre ans. Et il coute moins d’un dollar à produire.
Le Drinkable Book est imprimé sur un papier recouvert de nanoparticules d’argent, dont les ions détruisent les virus les bactéries de la typhoïde, du choléra, et de la plupart des maladies infectieuses véhiculées par l’eau. Il suffit d’arracher une de ses pages et de s’en servir comme un filtre à café. L’eau ainsi obtenue est, selon l’Université de Virginie qui a participé à son développement, proche à 99,9% de celle qu’on trouve sur le sol américain. Chaque filtre peut fournir pour 30 jours d’eau potable. Le « livre qui se boit » permet au final de purifier la consommation d’eau d’une personne pendant quatre ans. Et il coute moins d’un dollar à produire.
« Tous les produits chimiques utilisés pour traiter le papier ont été choisis parce qu’il étaient absolument non toxiques », explique Theresa Dankovich, une chercheuse à l’Université de Virginie qui a participé au développement des filtres. Brian Gartside, designer du projet, se réjouit du double rôle – sanitaire et éducatif – que jouera le livre. « L’un des grands défis de Waterislife, est, au delà de fournir de l’eau potable, d’apprendre les gestes élémentaire d’hygiènes aux populations défavorisées. » Le livre sera traduit en 33 langues.