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Résilience et paix future : une stratégie nationale pour se préparer aux chocs futurs

Pour bien “vivre ensemble”, il faut une une meilleure association des territoires, acteurs locaux et citoyens dans la résolution des crises.

Le 29/10/2022 par WeDemain
vivre ensemble
"C"est aux citoyens de décider quel monde on veut", Jean-François Delfraissy. Crédit : BABAROGA / Shutterstock.
"C"est aux citoyens de décider quel monde on veut", Jean-François Delfraissy. Crédit : BABAROGA / Shutterstock.

Décidée à l’été 2021 par la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale, la mission d’information sur la résilience nationale a lancé les bases d’une véritable stratégie pour se préparer aux chocs futurs, qui passe par l’analyse des principaux risques et menaces pesant sur le pays. À l’occasion du 3e Forum Sécurité & Résilience organisé par WE DEMAIN, la question du rôle des citoyens dans la paix publique s’est posée lors d’une table ronde.

Le colonel Jérôme Bisognin, conseiller affaires intérieures au Secrétariat général pour la défense et la sécurité nationale (SGDSN), a précisé que les réponses doivent être adaptées aux types de menaces : “Il nous faut un tronc commun avec des mesures spécifiques.”

Le rôle crucial des bailleurs sociaux dans la paix publique

Cela passe par une meilleure association des territoires, acteurs locaux et citoyens dans la résolution des crises. Pour améliorer la paix publique, les bailleurs sociaux jouent un rôle crucial dans les comités locaux de prévention de la délinquance. “Nous expérimentons en permanence pour impliquer davantage les gardiens et les locataires”, dit Emilie Vasquez, en charge de ces questions à l’Union sociale pour l’habitat.

Et de citer les réseaux de gardiens ou les correspondants d’immeubles. “Le citoyen peut et doit être un acteur de la résilience”, martèle André Santini, parlant d’une “coproduction” avec les administrés. “Le temps soi-disant perdu est du temps gagné.”

“C’est aux citoyens de décider quel monde on veut”

Un avis partagé par le professeur Jean-François Delfraissy, professeur de médecine et président du Conseil scientifique lors de la pandémie de Covid-19, qui milite pour une “démocratie en santé”. Avec le recul, ne regrette-t-il pas que les citoyens n’aient pas été suffisamment consultés ? “Les politiques remplissent leurs rôles, les sachants expliquent, mais c’est aux citoyens de décider quel monde on veut.” Et le potentiel est là. La Covid-19 a nécessité une stratégie top down, compte-tenu de l’urgence, mais l’on a vu sur le terrain une formidable mobilisation des territoires.

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