Partager la publication "Pour ne pas “jouer au casino avec son argent”, elle a décidé de le placer dans des projets solidaires"
“Pour moi, ce type de placements redonne du sens à mon argent. Mon conseiller bancaire m’a présenté l’épargne solidaire comme un vrai système économique – avec un réel retour sur l’investissement. C’est un système intéressant à la fois économiquement et humainement”, raconte-t-elle à We Demain.
Concrètement, Florence Didier-Lambert a placé environ 30 000 euros dans un plan d’épargne logement (PEL) baptisé “Autrement”, un PEL qui a vu le jour grâce à un partenariat entre la Socram Banque et la Maif. Elle explique : “25 % des intérêts vont aux Doigts qui rêvent, une maison d’édition associative qui publie des livres pour enfants malvoyants.”
Fond d’investissement solidaire, assurance vie responsable…
Ce dernier contribue à la création d’emplois en France, prioritairement pour des personnes en difficulté. Une façon, pour Florence Didier-Lambert, de réduire son imposition – le fonds proposant à ses souscripteurs, au choix, une réduction de 45 % sur l’impôt sur la fortune et de 18 % sur l’impôt sur le revenu.
Dernier investissement solidaire : La Parisienne d’adoption a souscrit à une “assurance vie responsable et solidaire”, grâce à laquelle, là aussi, ses actifs servent à aider à la réinsertion d’emploi.
“Derrière ces trois dispositifs, il y a un réel système économique, qui fonctionne. Il permet pour moi de revenir aux bases de l’économie : comme de nombreuses personnes, je suis très loin de comprendre tous les rouages de la Bourse, qui m’évoque plutôt un jeu de casino géant. Et je n’ai pas envie de jouer au casino avec mon épargne”, souligne Florence Didier-Lambert.
“Fonctionner dans le partage”
Le visage de Florence Didier-Lambert est à l’affiche de la campagne de la semaine de l’épargne solidaire 2016, organisée du 3 au 10 novembre 2016 par l’association Finansol et dont We Demain est partenaire.