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Pour ne pas “jouer au casino avec son argent”, elle a décidé de le placer dans des projets solidaires

À l’occasion de la semaine de la finance solidaire organisée par l’association Finansol, gros plan sur Florence Didier-Lambert. Cette professeure de danse à Paris a choisi de placer son argent dans des projets solidaires. Une façon pour elle de lui redonner du sens et de soutenir l’économie collaborative.

Le 31/10/2016 par WeDemain
À l'occasion de la semaine de la finance solidaire organisée par l'association Finansol, gros plan sur Florence Didier-Lambert. Cette professeure de danse à Paris a choisi de placer son argent dans des projets solidaires. Une façon pour elle de lui redonner du sens et de soutenir l'économie collaborative.
À l'occasion de la semaine de la finance solidaire organisée par l'association Finansol, gros plan sur Florence Didier-Lambert. Cette professeure de danse à Paris a choisi de placer son argent dans des projets solidaires. Une façon pour elle de lui redonner du sens et de soutenir l'économie collaborative.

Florence Didier-Lambert est professeure de danse classique dans les conservatoires de la ville de Paris. Pas militante, mais “à l’écoute du monde” et“lasse du marasme ambiant, comme de nombreux autres citoyens”, elle n’avait jamais entendu parler de finance solidaire avant que son conseiller bancaire ne la lui conseille, début 2015. Un concept qui a séduit celle qui, par ailleurs, donnait déjà régulièrement à des associations contre la faim et Médecins sans frontières.
 

Pour moi, ce type de placements redonne du sens à mon argent. Mon conseiller bancaire m’a présenté l’épargne solidaire comme un vrai système économique – avec un réel retour sur l’investissement. C’est un système intéressant à la fois économiquement et humainement”, raconte-t-elle à We Demain.

 
Concrètement, Florence Didier-Lambert a placé environ 30 000 euros dans un plan d’épargne logement (PEL) baptisé “Autrement”, un PEL qui a vu le jour grâce à un partenariat entre la Socram Banque et la Maif. Elle explique : “25 % des intérêts vont aux Doigts qui rêvent, une maison d’édition associative qui publie des livres pour enfants malvoyants.”

Fond d’investissement solidaire, assurance vie responsable…

En outre, elle soutient des projets de proximité qui aident à la construction d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et à la restauration d’hôtels, grâce au fond d’investissement de proximité solidaire (FIP) de la Maif, en collaboration avec le financeur pour l’emploi France Active.

Ce dernier contribue à la création d’emplois en France, prioritairement pour des personnes en difficulté. Une façon, pour Florence Didier-Lambert, de réduire son imposition – le fonds proposant à ses souscripteurs, au choix, une réduction de 45 % sur l’impôt sur la fortune et de 18 % sur l’impôt sur le revenu.
 
Dernier investissement solidaire : La Parisienne d’adoption a souscrit à une “assurance vie responsable et solidaire”, grâce à laquelle, là aussi, ses actifs servent à aider à la réinsertion d’emploi. 
 

“Derrière ces trois dispositifs, il y a un réel système économique, qui fonctionne. Il permet pour moi de revenir aux bases de l’économie : comme de nombreuses personnes, je suis très loin de comprendre tous les rouages de la Bourse, qui m’évoque plutôt un jeu de casino géant. Et je n’ai pas envie de jouer au casino avec mon épargne”, souligne Florence Didier-Lambert.

“Fonctionner dans le partage”

Depuis qu’elle est épargnante solidaire, la quinquagénaire dit avoir pris conscience des nouvelles possibilités offertes par l’économie collaborative, “plus horizontale et transparente” à ses yeux. Et des nombreuses personnes qui ont, comme elle, envie de “fonctionner davantage dans le partage“.

Le visage de Florence Didier-Lambert est à l’affiche de la campagne de la semaine de l’épargne solidaire 2016, organisée du 3 au 10 novembre 2016 par l’association Finansol et dont We Demain est partenaire. 

POUR TOUTE COMPRENDRE À LA FINANCE SOLIDAIRE, RENDEZ-VOUS LE 3 NOVEMBRE SUR WEDEMAIN.FR AVEC L’INTERVIEW DE SOPHIE DE MAZERY, LA DIRECTRICE DE FINANSOL.

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