Tous les jours, le magazine “Un monde nouveau”, sur France Inter, décrypte le monde d’aujourd’hui et le monde de demain. Artistes et intellectuels y scrutent et décortiquent les changements que nous vivons. Radiographier les signaux d’une époque en mutation, telle est sa mission.
Du 28 juillet au 25 août 2021, WE DEMAIN s’associe à cette émission “qui conjugue le futur au présent”. Chaque mercredi nos journalistes-chroniqueuses Armelle Oger et Emmanuelle Vibert seront à l’antenne.
Mercredi 25 août, Armelle Oger nous parle de la rentrée. Les salariés vont petit à petit retrouver le chemin du bureau… Ou pas… Parmi les jeunes professionnelles, 40 % envisagent de changer d’emploi pour un “job à impact”.
Le travail représente plus de 80 000 heures dans une vie – soit en cumulé, 3333 jours d’affilé, soit presque dix années. Aujourd’hui, les employés sont nombreux à vouloir lui (re)donner un sens. Notamment les plus jeunes, les “millennials”, qui souhaitent que leur emploi ait une utilité pour la société et pour la planète. Pour ces jeunes actifs, les valeurs sociales et environnementales de l’entreprise priment même parfois sur le salaire.
Changer d’emploi, transformer son entreprise de l’intérieur, créer sa propre entreprise… Matthieu Dardaillon, cofondateur de Ticket for change, donne plusieurs pistes dans son ouvrage 80 000 heures, qu’allez vous en faire ? à paraître le 12 octobre aux éditions Alisio. Des conseils à retrouver également dans WE DEMAIN n°35, disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne.
Pour réécouter cette chronique (20’45 à 24’24), c’est ici :
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Mercredi 18 août, Emmanuelle Vibert nous parle du fleuve Tavignanu, en Corse. Il est le premier en France à se voir attribuer des droits. Une solution pour le protéger de la pollution.
En effet, un collectif citoyen se mobilise depuis plusieurs années pour lutter contre un projet de centre d’enfouissement de déchets en Haute-Corse. Après s’être battu sans succès pendant cinq ans, le Collectif a décidé d’aller plus loin et de carrément changer le droit. Les citoyens ont notamment travaillé avec la juriste en droit international Valérie Cabanes, spécialisée dans le droit humanitaire et écologiste, et l’association Notre Affaire à Tous.
À lire aussi : Marine Calmet, gardienne des droits de la nature
Pour réécouter cette chronique (26’18 à 30’20), c’est ici :
Pour aller plus loin, (ré)écoutez le podcast WE DEMAIN et Les Podcasteurs “Demain les fleuves”.
Mercredi 11 août, Armelle Oger aborde le sujet du Jour du dépassement. Ce jour de l’année où l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre est capable d’offrir en un an. Cette année, le Jour du dépassement a eu lieu le 29 juillet, revenant au niveau pré-pandémie.
La journaliste de WE DEMAIN met en lumière ceux qui décident de consommer moins pour sauvegarder notre planète, et de “vivre mieux avec moins”. Un mode de vie qui a été déclenché chez certains grâce à la crise sanitaire. “79 % des Franciliens rêvent de s’installer à la campagne”, explique Armelle Oger. D’autres vont même plus loin et aspirent à une vie sans technologie…
Pour réécouter cette chronique (24’18 à 27’43), c’est ici :
Mercredi 4 août, Armelle Oger est venue parler émojis. Ces petits pictogrammes devenus une nouvelle forme de ponctuation tiennent désormais une place centrale dans nos échanges. Il s’en envoie plus de 8 milliards chaque jour dans le monde.
Alors qu’on connaîtra en septembre la liste des 100 prochains emojis qui s’ajouteront aux 3000 déjà existants, Armelle Oger décrypte ce que disent ces images de notre humeur individuelle et collective. Certains ont déjà été dévoilés, et témoignent de la morosité liée à la crise sanitaire, de l’envie de faire la fête ou de l’évolution de la sexualité.
Pour réécouter cette chronique (25’45 à 30’12), c’est ici :
Mercredi 28 juillet, Emmanuelle Vibert est venue partager une alternative aux voyages en avion : Sailcoop. Une coopérative qui souhaite développer un vaste réseau de transport en voilier, vers la France et le reste du monde.
“Et si l’on ne comptait que sur le vent ou presque pour parcourir le monde ? Et si l’on maillait les océans d’un réseau de lignes régulières de bateaux à voile, comme la terre est parcourue de chemins de fer ?”, suggère Emmanuelle Vibert.
Un projet très concret : les premières liaisons régulières vers la Corse doivent commencer à l’automne. Elles se feront sur des bateaux de plaisance loués à des particuliers. Des traversées transatlantiques, en flottilles de 20 à 50 bateaux, “drôles et rassurantes”, partiront, elles, au printemps 2022.
Pour réécouter cette chronique (26′ à 30′), c’est ici :
Rendez-vous la semaine prochaine pour de nouvelles initiatives.
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